Il nous semble essentiel, en amont, de fédérer autour d’une vision commune soulignant l’importance, pour la France, d’aider les associations à résoudre les grands défis sociaux et environnementaux de notre société. Pour y parvenir, un des leviers clé est le numérique.
L’importance du secteur associatif en France : en quoi est-il essentiel à notre contrat social et à notre vivre ensemble ?
Quels sont les enjeux du numérique pour les associations ?
Comment adresser les enjeux éthiques, sociaux et environnementaux posés par la technologie dans son développement et ses usages ?
Nous aurons réussi si nous parvenons à proposer des recommandations concrètes qui permettent aux différents acteurs du monde associatif d’avoir plus d’impact grâce à une utilisation intelligente du numérique et de l’IA. Ces recommandations doivent intégrer une réflexion sur les impacts de la technologie sur les dimensions sociales, démocratiques et environnementales : concentration des pouvoirs et souveraineté, protection des données, inclusion et lutte contre la fracture numérique, éthique et transparence des systèmes, effets sur l’emploi et les compétences, ainsi que sobriété numérique et empreinte écologique...
Comment identifier et exploiter les opportunités numériques et IA ? Comment s’entourer de talents du numérique ?
Privés ou publics des associations : comment impulser ou favoriser cette réflexion au sein des associations qu’ils financent, comment accompagner les changements culturels et financer les investissements nécessaires ?
Comment les inciter à dédier davantage de moyens humains et financiers à l’accompagnement des associations ? Comment améliorer l’efficacité de leurs mécénats et accompagnements ?
Comment favoriser la collaboration entre les professionnels de la tech et les associations ?
Comment identifier les leviers permettant de soutenir ces initiatives au sein de l’ESS ?
Les bons exemples d’utilisation du numérique par les associations ne doivent pas occulter les enjeux éthiques, sociaux et environnementaux liés à l’usage des technologies.
Il ne s’agit donc pas de transposer de manière dogmatique au monde associatif la révolution numérique qu’a connue le monde marchand.
Il s’agit d’utiliser la technologie avec discernement sur les projets qui en ont véritablement besoin (ce n’est pas une priorité pour un bon nombre d’associations), et avec mesure.
La technologie n’est pas un but en soi, elle ne répondra certainement pas aux multiples enjeux du secteur associatif, mais elle peut être un appui précieux pour certaines associations.